La grande lessive : Tous des oiseaux ?

Invitation pour La Grande Lessive® du 14 octobre 2021
Tous des oiseaux ?

Et si nous étions tous des oiseaux ? La question est d’actualité parce que « les oiseaux ne volent bien que contre le vent », parce que ceux qui se posent ici aujourd’hui iront ailleurs demain et que nous rêvons d’être des leurs pour nous soustraire à la gravité et au confinement, « parce que la poésie tient de l’oiseau » selon Victor Hugo : filons ensemble des métaphores, inventons des images et diversifions les représentations de volatiles.

Qu’est-ce qu’un oiseau ?

Les oiseaux sont des animaux vertébrés. La bipédie, la disposition des ailes et un bec sans dents les caractérisent au point que leur représentation se limite parfois à ces seuls éléments. Tous les autres groupes de dinosaures « non aviens » sont éteints et les oiseaux sont les seuls survivants des dinosaures théropodes. Ils témoignent ainsi d’une époque préhistorique qui cohabite avec les mégapoles les plus futuristes. Pour éprouver la présence d’un oiseau, un bruissement d’ailes, un chant ou une ombre portée sur le sol suffisent.

Il existe actuellement 10 966 espèces d’oiseaux dans le monde dont plusieurs centaines en danger de disparition. Représenter un oiseau revient à en choisir un parmi ceux qui peuplent notre univers réel ou imaginaire et à le doter d’une identité. Son image peut correspondre à celle d’un animal observé ou emprunter des traits humains. À partir de leurs éléments communs, il est possible de faire varier tailles, formes, proportions, couleurs, plumages, états (de l’oisillon à l’adulte, du vivant au mort) et postures. Sa représentation et son évocation usent d’une infinité de voies.

Tous des oiseaux ?

Les réalisations de La Grande Lessive® (dessins, peintures, photos, images numériques, collages, poésies visuelles…) s’accrochent sur un fil, certains oiseaux aussi en vue de leur migration. Le principe est d’exposer une réalisation par personne après l’avoir conçue à partir d’une invitationcommune. Le 14 octobre, il y aura ainsi autant de représentations et d’évocations d’oiseaux que de personnes : les oiseaux deviendront nos pendants.

Pour accentuer la dimension artistique de cette installation, nous vous demandons de ne pas ajouter de fond, de décor ou de cadre. Comme dans Le fifre peint par Édouard Manet en 1866, le sujet décollera du support. Hors champ ou plein champ, l’oiseau sera le motif principal placé sur une feuille de format A4 blanche et opaque, ou incolore et translucide ou bien transparente afin de jouer avec la lumière, la profondeur et l’environnement. Toute l’attention sera centrée sur la réalisation de ce « portrait » questionnant, à la fois, les oiseaux imaginés ou observés et les humains que nous sommes ou rêvons d’être.

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